
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a été interrogé ce dimanche dans BFM Politique au sujet de ses ordonnances publiées mercredi, autorisant exceptionnellement en pleine crise sanitaire le recours à la visioconférence pour les procès. A ce sujet, il a été questionné sur la reprise du procès des attentats de janvier 2015, alors que l’accusé, malade, ne peut pas être présent.
« J’ai pris des ordonnances qui permettent – ça n’a rien d’obligatoire – à ce que l’on puisse terminer les débats par visioconférence, c’est à dire dans une phase où l’accusé n’est plus susceptible de prendre la parole. Il faut que l’accusé bien sûr ait le droit de se défendre », explique le ministre sur notre antenne.
Selon ses explications, les procès pourront se tenir en visioconférence, pour les accusés seulement, quand ces derniers ne sont plus dans une situation où ils doivent prendre la parole. « Moi j’ai simplement permis qu’un homme suive de la prison des débats qu’il aurait pu suivre du box, et ce sont des débats dans lesquels il est passif », assure le garde des Sceaux.
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