
« La route vers votre destruction touche à sa fin et nous vous demandons de vous rendre dans les prochaines 72 heures. » Tel est le message envoyé hier par Abiy Ahmed aux dirigeants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Le Premier ministre les enjoint donc à déposer les armes. « Vous êtes à un point de non-retour, ajoute-t-il. Saisissez cette dernière chance. »
Quelques heures plus tôt, l’armée éthiopienne avait prévenu qu’une attaque de Mékélé était imminente. Un porte-parole de l’armée a appelé les 500 000 habitants qui vivent sur place à se sauver. « Des directives, a-t-il dit, vous ont été communiquées pour vous dissocier de la junte, après il n’y aura aucune pitié. »
En réaction à cette annonce de l’armée, Debretsion Gebremichael, le chef du TPLF, a promis que ses troupes livreraient des « combats acharnés ». L’assaut de Mékélé ne sera en rien décisif à ses yeux, car, a-t-il dit, « tant que la force d’occupation sera au Tigré, les combats ne cesseront pas ».
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