
Son avocate le disait « prêt » à s’expliquer devant ses juges. Le procès de Nicolas Sarkozy, qui comparait aux côtés de Thierry Herzog et de Gilbert Azibert, tous soupçonnés de corruption, va officiellement débuter lundi prochain après un contre-temps lundi dernier, le temps d’examiner la demande de report déposée à l’ouverture du procès par l’ancien haut magistrat pour raisons médicales.
Le tribunal correctionnel de Paris a décidé de rejeter cette demande de report après avoir lu les conclusions de l’expert médical qui avait été mandaté lundi pour statuer sur l’état de santé de Gilbert Azibert. Le médecin, expert auprès des tribunaux, a estimé que l’état de santé de l’ancien haut magistrat de 73 ans était compatible avec un procès pénal.
Il n’y a « aucun motif de santé impérieux empêchant Gilbert Azibert de sortir de chez lui », précise l’expert, indiquant qu’il pouvait très bien répondre à une convocation que ce soit au tribunal judiciaire de Bordeaux où il réside, où il comparaîtrait en visioconférence, ou au tribunal judiciaire de Paris.
Le tribunal indique que Gilbert Azibert devra se présenter à la justice le lundi 30 novembre, date de reprise des débats. L’avocat de l’ancien haut magistrat a jugé cette « expertise », déplorant que l’expert ne s’est pas mis en lien avec le cardiologue de son client. » Mais nous nous inscrirons dans le sens de ce que souhaite le tribunal », a précise Me Dominique Allegrini.
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