
Comme on s’y attendait, Nicolas Sarkozy a jeté toutes ses forces lors de son interrogatoire, lundi 7 décembre, dans le procès dit « des écoutes ». L’ancien président de la République est jugé pour corruption et trafic d’influence.
Il est soupçonné d’avoir, avec l’avocat Thierry Herzog, tenté de corrompre Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation, pour obtenir des informations secrètes en marge d’une autre affaire.
On l’avait souvent vu depuis le début de l’audience, trépigner sur sa chaise, impatient de s’expliquer. Nicolas Sarkozy arrive donc à la barre, une pochette bleue à la main, qu’il pose devant lui et avec à l’intérieur un texte qu’il a écrit.
Comme l’autorise la procédure, avant d’être interrogé, il peut faire ce qu’on appelle un propos liminaire. La voix parfois débordée par l’émotion, ou plutôt par la colère qui n’est jamais loin, l’ancien président de la République lance au tribunal : « Je n’ai jamais commis le moindre acte de corruption. Jamais ! »
« Permettez moi de parler avec toute la franchise qui est en moi, mais aussi l’indignation : Madame la présidente, je veux être lavé de cette infamie. Je veux la vérité dans les faits.
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