
Le porte-parole du gouvernement, lui, n’est pas « convaincu » par cette comparaison, et enchaîne, dans la foulée, en utilisant le même genre de formule.
« Si le débarquement avait été géré comme Anne Hidalgo a géré les vélib, les bateaux n’auraient jamais quitté l’Amérique ».
Puis d’ajouter : « Je suis assez surpris de recevoir des leçons de logistique de la part d’une élue qui n’a pas su gérer le vélib, l’autolib, qui a montré qu’elle savait transformer l’or en plomb ».
A la guerre de bons mots, gouvernement et opposition se livrent une bataille sans merci. Quant à la stratégie vaccinale, sa mise en place « s’accélère », assure Gabriel Attal. Il ne reste plus qu’à attendre le débarquement…
Dimanche 10 janvier, c’est Anne Hidalgo qui a étrillé le gouvernement dans le Journal du dimanche. La maire de Paris estime que les ministres en place, et le président de la République, considèrent à tort « les collectivités locales non comme des alliés mais comme des contre-pouvoirs ».
« Avec de telles carences, le débarquement de juin 1944 aurait échoué », a-t-elle lâché. Et cette punchline a fait couler beaucoup d’encres et engendré énormément de réactions. Dont celle de Gabriel Attal, ce lundi 11 janvier au micro d’Europe 1.
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